L’assurance emprunteur vous protège pendant la réalisation de votre projet immobilier. Elle vous préserve en cas de coup dur et garantit le remboursement du prêt. La négociation de ce contrat peut cependant être complexe. Comment bénéficier des meilleures conditions ? Voici quelques conseils pour vous guider dans cette démarche.
Plan de l'article
Les points clés à contrôler avant de signer votre contrat
Avant de vous engager, examinez les garanties proposées. Elles incluent la couverture décès, l’invalidité et l’incapacité de travail. Vous devez vérifier que ces modalités répondent à vos besoins et à ceux de votre famille. Ensuite, prêtez attention aux exclusions. Certains contrats excluent des risques particuliers, tels que les sports extrêmes ou certaines pathologies préexistantes. Pour cette raison, vous devez bien comparer les offres d’assurance de prêt immo avant de faire le choix qui vous convient. Après votre sélection, lisez attentivement les clauses pour éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre. Penchez-vous également sur les conditions de franchise. Elles représentent la période pendant laquelle l’assureur ne verse aucune indemnité, même si vous remplissez les critères pour être indemnisé. Assurez-vous que ce délai soit raisonnable et qu’il n’entraîne pas de difficultés financières s’il y a un imprévu.
A lire aussi : Fonctionnement d'une SIIC et ses principes clés
Stratégies pour négocier les taux de votre assurance emprunteur
Pour réussir la négociation, préparez-vous correctement. Rassemblez toutes les informations nécessaires concernant votre profil emprunteur : âge, état de santé, profession, habitudes de vie, etc. Plus vous serez précis, plus vous pourrez demander un taux avantageux. Une fois cette préparation effectuée, faites jouer les différents assureurs entre eux en présentant les meilleures offres que vous avez obtenues. Cela les incitera à vous proposer des conditions attractives.
La législation vous offre en outre la possibilité de souscrire une assurance emprunteur auprès d’un autre organisme que votre banque. Cette option est profitable, car elle vous donne accès à un marché vaste et donc à des propositions potentiellement intéressantes. Veillez toutefois à ce que le nouveau contrat respecte l’équivalence des garanties exigées par votre banque. La loi Hamon vous autorise par ailleurs à changer d’assurance emprunteur durant la première année qui suit la signature de votre prêt. Grâce à la loi Bourquin, vous pouvez le faire à chaque date anniversaire de l’acte juridique. Profitez de ces opportunités pour ajuster les modalités de votre contrat à votre avantage.
A lire aussi : Prévisions de l'effondrement du marché immobilier et son impact économique
Négociez les garanties de votre police d’assurance
Une bonne négociation doit porter sur la nature et l’étendue de vos garanties, pour vous assurer qu’elles couvrent efficacement les risques auxquels vous êtes exposé. Identifiez d’abord vos besoins précis. Si vous exercez un métier à risque, vérifiez que l’invalidité professionnelle est bien insérée dans votre contrat. Si vous pratiquez un sport dangereux, contrôlez que ce type d’activité est inclus dans votre couverture. Ensuite, discutez des plafonds d’indemnisation. Certaines polices imposent des limites au montant versé en cas de sinistre. Négociez-les pour qu’ils correspondent à la somme de votre emprunt et à vos besoins financiers réels. Un autre élément clé est la durée des garanties. Certaines assurances cessent de couvrir des risques particuliers après un certain âge ou après un certain nombre d’années. Vérifiez que la période de prise en charge est suffisante pour la durée totale de votre prêt.